Modernisation des centres de tri : comment anticiper la reconversion des sites et des emplois ?
La modernisation des centres de tri constitue un élément clé pour atteindre 100% de tri des emballages et des papiers : les capacités moyennes de traitement vont augmenter et le nombre de structures industrielles va diminuer. Une double conséquence qui impacte au plan économique et social les territoires.
Pour faire face à l’augmentation des tonnes collectées, à la diversité des flux à trier et à l’hétérogénéité des territoires, un nouveau maillage de centres de tri en 3 catégories a été pensé :
- Des centres de grandes taille pour trier 60 000T/an de collecte multi-matériau ;
- Des centres de tri spécialisés dans le tri des emballages autre que les papiers et cartons, d’une capacité de 20 00T/an ;
- Des centres de proximité pouvant trier 15 000T/an de collecte multi-matériaux.
En moyenne, la capacité de traitement de ces centres de tri va augmenter.
Cela doit permettre à la fois :
- d’augmenter les quantités d’emballes et papiers ;
- d’améliorer la qualité de tous les flux triés ;
- d’améliorer le bilan environnemental de la gestion des déchets ;
- de maîtriser les coûts.
De 300 installations il y a 15 ans, le parc de centres de tri est de 207 à fin 2016 et 100 à 150 à l’horizon 2022.
Cette réduction du nombre de structures, associée à la mécanisation en marche (automatisation, tri optique …), va entrainer la baisse des besoins en main d’œuvre, même si le tonnage traité au niveau national augmente. Cette réduction prévisible d’une partie des emplois doit être anticipée pour faciliter la reconversion en particulier vers d’autres activités de l’économie circulaire en développement.
Retrouvez recommandations et retours d’expériences dans l’analyse publiée par l’ADEME en partenariat avec Citeo (mai 2017).