Collecte sélective à Barcelone : visibilité, proximité, propreté !
Un rythme régulier et un bon état d’esprit. C’est ainsi que Carlos Vázquez, Directeur technique gestion des déchets, définit la stratégie de Barcelone en matière de collecte. La capitale de la Catalogne a fait le choix de la proximité avec des points de collecte dans les rues, faciles d’accès et répartis de façon dense à travers toute la ville.
A Barcelone, c’est l’une des clés du succès : collecte et propreté fonctionnent ensemble. L'organisation des équipes est bien rodée :
- des agents qui savent précisément où et quand intervenir ;
- une information en temps réel de l’état des espaces de tri ;
- une forte réactivité en cas de dysfonctionnement.
Pour assurer le service, l'investissement financier est à la hauteur : presque 100 millions d’euros de budget par an pour la collecte et presque deux fois plus pour la propreté.
Autre point fort de Barcelone, la relation avec les prestataires de collecte et de nettoyage. Ils sont 4 à être en responsabilité, chacun sur une zone de la ville. « Cela nous permet de stimuler la concurrence » explique Carlos Vázquez. « La qualité du service est évaluée en continue : 40 000 inspections de nettoyage et de collecte sont réalisées chaque année. Une part de la rémunération des prestataires dépend des tonnages de collecte sélective collectés et des pénalités peuvent être appliquées quand le service n’est pas disponible pour les habitants ».
Avec les habitants, la ville a bâti une relation de co-responsabilité. Elle analyse leurs observations et adapte sa communication aux problématiques soulevées. Elle développe des services de proximité innovants. Comme ces 24 micro-déchèteries urbaines implantées dans la ville : huiles, vêtements, ferraille, petits appareils électroménagers ... elles sont devenues des équipements de service public prisés des barcelonais. La bataille du tri n’est pas encore complètement gagnée à Barcelone mais l’image des déchets dans la ville a bel et bien changé.